Dans les sociétés traditionnelles, l’échange entre générations se situait dans le cadre familial avec l’aide de la famille élargie, aux voisins et au village. Avec les guerres, la mécanisation et la société industrielle, l’Etat a pris en partie le relais des structures de voisinage, en mettant en place des politiques familiales.
Toutes les Etats n’ont pas nécessairement le même projet de société, ni la même vision du rôle de la famille. Celles-ci diffèrent en effet profondément d’une région à une autre, d’une culture à une autre, d’une époque à une autre, comme en témoignent par exemple :
De même, les politiques familiales différent selon les lieux et les temps, avec :
Ainsi, en Afrique, tout chef de village, de quartier ou de clan, tout père de famille, patron, curé, directeur d’entreprise, leader syndical ou politique, intervenait pour protéger sa communauté et ses membres, et notamment les familles, en essayant de concilier les besoins individuels et l’intérêt collectif, dont la confrontation entraîne immanquablement des tensions et des conflits.
Il faut tout un village pour éduquer un enfant[1].
En Europe, la société est caractérisée par des situations plus complexes, avec un partage croissant des pouvoirs, impliquant des personnes mieux formées et plus indépendantes, et donc un savoir mieux partagé et réparti. En conséquence, l’autorité du chef de la famille et de la communauté est moins reconnue. De même, les familles élargies sont moins présentes, si bien que les couples et les familles « mononucléaires » sont plus isolés.
Examinons maintenant les bonnes pratiques des Etats et des sociétés civiles, avec un premier regard international puis une analyse détaillée sur le cas français.
Articles suivants : 7.1 Bonnes pratiques internationales 7.2. Bonnes pratiques françaises 7.3 Epilogue du chapitre 7 Table des matières /// Écrire l’auteur Commander le livre en ligne |
[1] Proverbe africain
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